MYTHOLOGIE CHRETIENNE
A
Abraham
le sacrifice d'Isaac.
« Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit le bras et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux et dit : « N'avance pas ta main sur l'enfant et ne lui fais rien, car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils. » Genèse 22.2.13 – Ancien Testament, Nouvelle édition de Genève, 1979.
Agneau
L’agneau est très symbolique :
Dans l’Ancien Testament il représente le sacrifice demandé par Dieu à Abraham, à la place de celui de son fils.
Dans le Nouveau Testament l’agneau est le symbole du Christ, appelé Agnus Dei dans l’Evangile de Jean. Il symbolise la pureté, la candeur, l’innocence et la justice. Jésus est le messie, l'agneau attendu, qui conduit le troupeau des brebis de Dieu. Enfin, le Christ s’offre en sacrifice pour la libération et le salut de l’homme, prenant ainsi la place de l’agneau sur l’autel qu’est sa croix.
Dans l’Apocalypse, 28 fois le mot agneau désigne le Christ.
B
Bon pasteur
Le Bon Pasteur est symbole du Christ, berger de son troupeau, qui ne veut égarer aucune de ses brebis (parabole de la brebis égarée). Cette représentation provient des paroles mêmes de Jésus : " je suis le bon Pasteur " (Jn 15,11).
Désormais, le pasteur représente celui qui veut suivre le Seigneur et répandre sa parole : le prêtre chez les catholiques et les orthodoxes, qui est d’ailleurs justement appelé Pasteur chez les protestants. Ces nouveaux pasteurs veillent sur le troupeau des brebis du Christ, cherchant sans cesse à ramener les brebis égarées.
C
Calice - Voir vase eucharistique
Cerf
Le cerf a différentes significations :
le cerf blanc, dans l’iconographie médiévale, représente le Christ ou son envoyé. Le Christ en croix est apparu entre les bois d'un cerf à saint Eustache et à saint Hubert.
Le cerf qui boit à la fontaine symbolise les chrétiens qui sont issus de toutes les nations et qui, assoiffés, accourent aux sources de la vérité chrétienne.
Le cerf figure souvent dans les scènes bibliques, au Paradis, parmi les animaux de la Création dans l'Arche de Noé.
le cerf représente l'âme d'après le psaume XLII de David "comme une biche se penche sur des cours d'eau, ainsi mon âme penche vers toi, mon Dieu".
le cerf chasse le serpent, symbole du diable, en le piétinant et il se protège du venin en buvant de l'eau vive de source (le chrétien se protège du péché en puisant dans la sainte écriture)
Chrisme
Le chrisme est un symbole chrétien formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), la première apposée sur la seconde. Il s'agit des deux premières lettres du mot Χριστός (Christ). On le lit aussi parfois comme le monogramme du Christ, et on le trouve souvent accompagné des lettres α (Alpha) et ω (Oméga). Ces lettres, qui encadrent l'alphabet grec, symbolisent la totalité : le commencement et la fin.
C'est un symbole pour le christianisme depuis Constantin le grand, qui croyait en cette prophétie:"In Signo hoc Vinces" (Sous ce signe vous serez victorieux). Ce chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine.
Christ en gloire ( Christ Triomphant )
Le Christ en gloire est un sujet particulier de l'iconographie chrétienne. Il a pour objet la représentation eschatologique du Christ dans son corps de gloire nimbé de lumière, lors de la seconde parousie à la fin des temps après le jugement dernier (le Christ du jugement). Ce thème du Christ glorieux au-delà du monde terrestre s'oppose aux autres scènes de la vie terrestre de Jésus (Adoration des Mages ou des bergers, Passion, Crucifixion, Pietà, Mise au tombeau…) par un traitement non réaliste d'une figure hiératique codifiée, rejoignant les représentations de l'Ascension ou de la Transfiguration. Le Christ est représenté de face, barbu, cheveux longs, traits figés, entouré d'un nimbe crucifère souvent dans un cercle ou une mandorle (amande ovale), seul ou entouré de différents motifs.
Le Christ en gloire englobe des catégories plus spécifiques comme le Christ en majesté (Majestas Domini) et le Christ Pantocrator byzantin, ou d'autres formes dérivées comme le Christ Salvator Mundi, le Christ Triomphant, le Christ-Roi, le Christ rédempteur ou même le Sacré-Cœur de Jésus.
Conforme au concile de Nicée (325), qui déclare que Jésus, le Verbe incarné, est l'image parfaite du Père, le Christ en gloire permet la représentation de la gloire divine et le dépassement de l'interdit biblique sur les images, mais le débat se poursuivra longtemps comme en témoigne les querelles iconoclastes à Byzance. La figure glorieuse est déjà présente dans les catacombes des premiers siècles du christianisme mais c'est l'icône du vie siècle du monastère Sainte-Catherine du Sinaï, en Égypte qui constitue la représentation fondatrice.
La partie orientale du bassin méditerranéen qui voit se développer les premières Églises chrétiennes et qui constitue l'empire romain d'Orient après la fondation de Constantinople, privilégiera progressivement le topos du Christ en gloire (influencé par les représentations antiques de Zeus et celle des empereurs romains) qui marquera tout l'art chrétien du Moyen Âge. En effet la théocratie byzantine du basileus développera largement l'image de puissance issue de Dieu de l'empereur : c'est par exemple l'objet de la représentation de Basile II sur une enluminure du XIe siècle. L'art byzantin utilisera en même temps dans les fresques et les icônes le thème du Christ rayonnant et maître du monde, debout ou assis sur un trône ainsi que la figure du Christ Pantocrator en buste.
En Occident, des représentations du Christ en gloire existent à partir de l'époque carolingienne ainsi qu'en témoignent des motifs d'orfèvrerie et de rares exemples de décoration d'église comme au monastère St-Jean de Müstair, en Suisse (début du IXe siècle). À partir du XIe siècle, les différentes représentations du Christ en gloire constitueront un sujet dominant de la statuaire romane et gothique aux tympans des églises d'Occident en même temps que le motif sera exploité par l'orfèvrerie (couverture d'évangéliaires, décor de châsses), dans les enluminures, les vitraux et les fresques, en particulier sur les demi-voûtes de l'abside, derrière l'autel. Aux mêmes époques, l'art byzantin déploiera comme sur les coupoles de Sainte-Sophie à Istanbul sa science de la mosaïque dans la décoration des édifices religieux qui marquera tout le domaine orthodoxe à l'égal de l'art des icônes.
Ciboire
Le ciboire (du latin ciborium, lui-même du grec kibôrion, qui signifie coupe), est un vase sacré, utilisé dans plusieurs liturgies chrétiennes. En général fermé d'un couvercle surmonté d'une croix, il est destiné à contenir les hosties consacrées par le prêtre durant la cérémonie eucharistique, soit pour les distribuer aux fidèles au moment de la communion, soit pour les conserver dans le tabernacle ou l'armoire liturgique. Lorsqu'il contient des hosties consacrées, le ciboire doit être revêtu du pavillon, étoffe circulaire de tissu blanc ou doré.
Colombe
La colombe est symbole de l’Esprit-Saint. Elle descend sur le Christ lors de son baptême (Mt3:16, Mc1:10, Lc3 :22, Jn1 :32). Lors du déluge, c’est une colombe qui ramènera à Noé un brin d’olivier de la terre ferme (Gn8 :11).
Coq
L'antiquité païenne avait fait du coq le symbole de la vigilance. On le sacrifiait à Esculape.
Les premiers fidèles le prirent comme l'emblème, non-seulement de la vigilance, mais de la foi, de l'espérance et de la résurrection. L'hymne de saint Ambroise : Aeterne rerum conditor, (hymne de Saint Ambroise (340-397) pour l’heure matinale du chant du coq « Eternel créateur du monde », « Aeterne rerum conditor » en latin, est chanté à l'office des Matines le premier et troisième dimanche du Psautier au temps ordinaire.exprime parfaitement toutes les pensées que pouvait éveiller dans l'âme des chrétiens la représentation du coq. Mais la présence du coq sur les monuments des premiers siècles de l'Eglise, avait surtout pour but de rappeler aux chrétiens la foi en la résurrection. Cette pensée est très accentuée où le coq est figuré au milieu d'un disque orné de lièvres à la course, symbole de la rapidité de cette vie passagère.
Croix
La croix est par excellence le symbole de la foi chrétienne : signe de dévotion avec le signe de croix, signe de reconnaissance avec le crucifix porté au cou par les chrétiens ou installé dans les maisons et les églises. La croix condense en fait la passion du Christ et l'histoire du Salut. La croix est pour les chrétiens signe du Christ qui a souffert et qui est mort pour sauver les hommes. Elle est aussi symbole de vie. Enracinée dans la terre, le pied de la croix représente la foi assise sur de profondes fondations. La branche supérieure, c'est l'espérance montant vers le ciel.
La largeur de la croix est l'image de la charité qui s'étend jusqu'aux extrémités du monde. La croix nous relie au Christ.
On peut distinguer trois types différents de croix, selon la branche du christianisme à laquelle on appartient.
Croix catholique ou latine
C’est chez les catholiques que l’on trouve la plus grande variété de croix. La croix de base est simple, avec deux branches, une verticale et une horizontale. Le corps de Jésus n'est pas dessus, car il est ressuscité. A la différence des protestants, les catholiques ont très vite fait des représentations du Christ sur la Croix. Ainsi dans les Eglises, le corps martyr du Seigneur fait partie intégrante de la représentation de la croix. Chez les chrétiens d’orient il arrive que l’on représente le Christ sur la croix comme étant déjà ressuscité, avec de beaux habits et le mot Victoire inscrit tout proche.
NB : les catholiques font le signe de croix de gauche à droite, depuis le IVème siècle. Avant, le signe de croix de croix prenait la forme de celui que l’on fait maintenant avant la lecture de l’Evangile, triple marque sur le front, les lèvres et la poitrine, les trois parties supérieures de l’homme (intelligence, amour, force) se trouvant ainsi placées sous la protection de la croix.
Croix huguenote ou protestante
Composée d'une croix de Malte, les branches (au nombre de 4, comme les Evangiles) sont reliées entre elles par un motif circulaire qui, d'une part, rappelle la couronne d'épines du Christ crucifié et qui, d'autre part, forme entre chaque branche un coeur, à la fois symbole de l'amour de Jésus pour nous et rappel de son commandement aimez-vous les uns les autres (Jean XIII,34). Les pointes aux extrémités de chaque branche sont arrondies en forme de boules et au nombre de huit comme les béatitudes. En bas, la colombe en pendentif représente évidemment le Saint-Esprit qui descend du ciel sur les fidèles.
Croix orthodoxe
Elle comporte huit branches, on l’appelle aussi croix de crucifixion. L’axe vertical de la croix est coupé de trois branches horizontales. La branche du milieu, la plus longue, est réservée aux bras étendus du Christ. La branche supérieure représente l’écriteau que Pilate fit apposer au dessus de la tête de Jésus et portant en grec, latin et hébreu le motif de sa condamnation (INRI - Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs). La branche inférieure est destinée aux pieds du Christ. En effet, dans la tradition orthodoxe, les pieds ont été cloués séparément. NB : les orthodoxes font le signe de croix de droite à gauche.
G
La Grappe de Canaan atteste la fertilité de la Terre Promise par Dieu aux Hébreux
"L'Éternel parla à Moïse, et dit: Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan, que je donne aux enfants d'Israël. Tu enverras un homme de chacune des tribus de leurs pères; tous seront des principaux d'entre eux" (Nombres, XIII, 1-2)... "Moïse les envoya pour explorer le pays de Canaan. Il leur dit: Montez ici, par le midi; et vous monterez sur la montagne. Vous verrez le pays, ce qu'il est, et le peuple qui l'habite, s'il est fort ou faible, s'il est en petit ou en grand nombre ; ce qu'est le pays où il habite, s'il est bon ou mauvais; ce que sont les villes où il habite, si elles sont ouvertes ou fortifiées ; ce qu'est le terrain, s'il est gras ou maigre, s'il y a des arbres ou s'il n'y en a point. Ayez bon courage, et prenez des fruits du pays.
C'était le temps des premiers raisins. Ils montèrent, et ils explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu'à Rehob, sur le chemin de Hamath. Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu'à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d'Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Égypte. Ils arrivèrent jusqu'à la vallée d'Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu'ils portèrent à deux au moyen d'une perche; ils prirent aussi des grenades et des figues. On donna à ce lieu le nom de vallée d'Eschcol, à cause de la grappe que les enfants d'Israël y coupèrent. Ils furent de retour de l'exploration du pays au bout de quarante jours. A leur arrivée, ils se rendirent auprès de Moïse et d'Aaron, et de toute l'assemblée des enfants d'Israël, à Kadès dans le désert de Paran. Ils leur firent un rapport, ainsi qu'à toute l'assemblée, et ils leur montrèrent les fruits du pays. Voici ce qu'ils racontèrent à Moïse: Nous sommes allés dans le pays où tu nous as envoyés. A la vérité, c'est un pays où coulent le lait et le miel, et en voici les fruits" (17-27).
Moïse envoya des espions à Canaan. Il leur dit: ‘Voyez si ses habitants sont nombreux et forts, et si la terre est fertile. N’oubliez pas de rapporter des fruits.". Lanfranco nous les montre à leur retour, chargés de grappes de raisin, de grenades et de figues. C'étaient autant de témoins de la fertilité de la Terre Promise qu'ils déposèrent aux pieds de Moïse.
Pour l'Eglise Catholique, la grosseur des grappes de raisins préfigure le vin servi lors de la Dernière Cène. La liturgie du lundi de Pâques chante : "Le Seigneur vous a introduits dans une terre où coulent le lait et le miel. Ceux qui sont renés du baptême passent de la mort à la vie et sont introduits dans la terre promise aux pères."
H
Les trois Hébreux dans la fournaise
Ananias, Azarias et Misaël (hébreu : חנניה, עזריה ומישאל Hanania, Azaria vèMishaël) de leur nom hébreu, appelés Shadrach, Meshach et Abednego en chaldéen et en arménien, sont les personnages centraux du troisième chapitre du Livre de Daniel, également mentionnés dans la première partie du livre.
Appelés collectivement les trois jeunes gens de Babylone ou les trois jeunes Hébreux, ces compagnons du prophète Daniel sont jetés vivants dans une fournaise, sur l'ordre de Nabuchodonosor II. Un ange leur apparaît et ils en ressortent vivants, ce qui convertit le roi païen au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Cet épisode a été représenté à de multiples reprises dans l'iconographie chrétienne.
C'étaient « de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens » (Dn 1, 4).
Au chapitre 2, ce sont les « compagnons de Daniel » dans l'histoire du colosse aux pieds d'argile, rêve que fait le roi Nebucadnetsar (Nabuchodonosor II) et que le prophète Daniel réussit à interpréter.
Au chapitre 3, ils sont trois jeunes Juifs à qui le roi Nabuchodonosor II a remis l’intendance de la province de Babylone mais qui refusent de se prosterner devant une statue d'or élevée sur son ordre. Furieux, il les fait jeter dans la fournaise ardente, et un quatrième « homme », un ange, apparaît au milieu d'eux. Ils ressortent des flammes vivants, ce qui convertit le roi idolâtre au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Dulaey Martine. Les trois Hebreux dans la fournaise (Dn 3) dans l'interpretation symbolique de l'Eglise ancienne. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 71, fascicule 1, 1997. pp. 33-59
N
Navire
Le navire qui voyage sur la mer symbolise l'Eglise de Jésus-Christ qui subit la fureur des vagues de l'athéisme, du matérialisme, de ceux qui de diverses façons la combattent. Mais ce navire qu'est l'Eglise ne coule jamais et sans peur il maintient son cap jusqu'à l'arrivée au bon port qui est le Royaume de Dieu tant promis.
P
Paon
Le paon symbolise l'immortalité de l'âme, la résurrection (sans doute parce que son plumage se renouvelle au printemps et que son corps ne se putréfie pas), la Divine Grâce qui descend sur le baptisé et le fait renaître, l'incorruptibilité de l'âme, le fidèle qui communie au corps et au sang du Christ.
Pelican
Le pélican, qui ouvre son flanc pour nourrir ses petits de son sang est symbole de la crucifixion mais aussi du Christ qui, lors du dernier repas, dit aux disciples « Prenez et buvez en tous, ceci est mon sang, versés pour vous ». Le Christ, par sa passion, offre aux hommes son sang pour le rachat des péchés.
Phénix
Le phénix, qui renaît de ses cendres, est un symbole de la résurrection du Christ.
Poisson
Durant les premiers siècles, surtout durant les persécutions, les chrétiens utilisaient le symbole du poisson pour se reconnaître entre eux sans attirer l’attention des autres. De cette manière ils symbolisaient leur appartenance au Christ. En effet, chacune des lettres qui compose le mot poisson en grec donne, en acrostiche, le nom et le titre du Christ, c'est-à-dire " Jésus Christ de Dieu le Fils Sauveur ", soit ICHTUS, Iéssous Christos Théou Uios Sotèr.
Le poisson fait également allusion à l’épisode évangélique de la multiplication des pains et des poissons par le Christ, ainsi qu’à la parole de Jésus aux premiers apôtres : « vous serez pécheurs d’hommes ».
R
Rameaux
Les Rameaux d’olivier nous rappellent l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Lors de la cérémonie des rameaux, on se remémore cet événement de la vie de Jésus, peu de temps avant qu’il ne soit livré.
T
Tétramorphe
Le Tétramorphe est la représentation des quatre évangélistes sous leur forme allégorique, en se référant à des particularités de leurs Evangiles. On retrouve souvent cette représentation dans les mosaïques.
Ainsi le lion représente Marc (son Evangile commence par des scènes au désert), le taureau Luc (il parle du prêtre Zacharie, membre de la tribu de Lévi dont le symbole est le taureau), l’aigle Jean (le prologue de son évangile s’élève à des hauteurs vertigineuses) et enfin l’homme représente Matthieu (donne la généalogie de Jésus). Le Tétramorphe peut aussi figurer le Christ. En effet Jésus s'est fait homme (l'homme), il s'est fait victime immolée (le taureau), il a traversé la mort sans s'y endormir, qualité que l'on attribue au lion, et il est monté au ciel (l'aigle).
V
Vase eucharistique
Le calice (du latin calix), reçu de la liturgie juive, était à l'origine une coupe pour la boisson avant de désigner la coupe de bénédiction que le Christ lui-même donna à ses disciples lors de l'Institution de l'Eucharistie, à la veille de sa Passion.
Dans la liturgie eucharistique catholique, il reçoit le vin qui, par la prière de consécration, devient le Sang du Christ versé pour le salut du monde.
Contient le vin qui sera transformé en Sang du Christ au moment de la Consécration. Le vin qui est utilisé dans l'Eucharistie doit être fait de raisin seulement, c'est-à-dire que le vin ne doit pas être contaminé par quelque autre substance que ce soit. Pour sa valeur symbolique, le vin rouge est préférable au blanc, car il signifie mieux le sang du Christ. On ne conserve pas le vin consacré, il doit être tout bu durant la célébration.
Remarquez, enfin, que le calice est recouvert pendant la messe d'un tissu cartonné de forme carrée pour le protéger de la poussière et autres objets non désirables qui pourraient tomber dedans : c'est la pale.
Vigne
La vigne symbolise d'abord le Seigneur qui est la Vigne et ensuite les membres de son Eglise, qui en sont les sarments. Elle nous rappelle aussi le mystère de la Sainte Communion. La vigne est la première plantation de Noé dans la Genèse (Gn9 :20)
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