REPERTOIRE DES SIGNATURES
En dehors de simples initiales ou d’un patronyme unique, les signatures trouvées sur la base des lampes à huile sont, en règle générale, composées de trois parties (tria nomina) qui correspondent au prénom, à la gentilice et au surnom (cognomen) : C OPPI RES = Caius OPPIus REStitutus
AGRI - ACRI - ACR
Agricius ? - (175 - 225) - Afrique du Nord
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
AG.RI. Parfois accompagné du swastika. Une fois on a trouvé la forme P AGRI. Vingt exemplaires très dispersés (Carthage 9, Dougga [V. Revue Tunis. 1890, p. 512], Teboursouk, Cherchell, Gouraya, Saint-Leu; Tebessa, El Djem, Thina, Korbous [RENAULT, IIe cahier, p, 55]). M,Poinssot est particulièrement affirmatif sur l'origine de cette marque, qu'il place à côté de celle des Pulleni et des Nundinarii, comme communes à l'Afrique et à la Sardaigne. Cependant, on l'a trouvée à Ostie, en Lusitanie, en Gaule Narbonnaise, Ce qui viendrait à l'appui de l'opinion de M. Poinssot, c'est que le nom Agrios est relativement fréquent dans l'épigraphie africaine. On l'a rencontré d'après les tables du Corpus, dans les régions d'Haïdra, Sétif, Sigus, Lambèse, Le Kef, et c'est peut-être de ce côté qu'aurait été situé l'atelier; la voie de Carthage à Théveste, qui passait tout auprès de Thugga en aurait facilité le transport.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
AV FRON - AVF FRON - AVFI FRON - FRONI
Aufidius Phronimus. (Milieu du IIe) - Afrique du Nord
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Phronii. AV FRON, 20 fois (Carthage [Bull. Arch., 1904, p. 497], Sidi .Daoud, Sousse [Bull. Soc, Archéol. Sousse, 1909, p. J21], Ras Dimas, Sfax, Tebessa, Constantine [Recueil de Not. et Mém. de la Soc, Archéol. de Constantine, 1904, p, 249], Cherchell, Oran, Guetna, Bir bou Rekba), PHRONI, 4 fois (Carthage, Bulla Regia). FRONI, FRONIM, souvent retourné et donnant MINOR.F ont été relevés 6 fois à Carthage, El Djem et Cherchell. On sait que cette estampille est au nom de Aufidius Phronimus. Les auteurs du t. Vlll du Corpus disent que la première marque a été rencontrée à Rome, Ostie et Luna ; ils ne parlent pas de la seconde ; les troisièmes ont été vues en Sicile et en Sardaigne. Donc elles pourraient être africaines, ce que confirmeraient beaucoup de leurs sujets qui conviennent à l'Afrique: sanglier, bouc, antilope, cerf, lièvre, hyène, etc... mais aussi, faut-il le reconnaître, à d'autres pays riverains de la Méditerranée.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
BICAGAT
(80/90 - 140) - Italique
Bibliographie :
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CAVINIA - (Voir GABINIA)
CCLO SVC - CLO SVC
Caius Clodius Successus - (80 / 90 - 140) - Italique et succursale africaine
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
C.CLO.SUC. Cent vingt-neuf fois. C'est la marque la plus souvent rencontrée (Carthage [76], Djebel Djelloud , Bou Kornine. Utique, El Djem, Sousse [13], Lemta, Ksoursef, Bulla Regia [14], Thigibba, Dougga, Teboursouk, Thala,. Haïdra, Sfax. Sidi Aïch, Gunifidia, Ras Dimas, Tébessa. Aurès. Philippeville, Cherchell, Oran, Constantine, Souk Ahras, Gurza). On en a trouvé à Rome et ailleurs, d'après le Corpus qui, malheureusement, n'Indique pas dans quelles proportions. La fréquence de cette marque dans le cimetière des Officiales, à Carthage, montre l'ancienneté de cet atelier et la variété des formes qui s'étend de la première période à la période de transition indique qu'il a eu une grande durée. Pour cette marque, comme pour la plupart de celles qui ont été fabriquées en Afrique, on notera que cette fréquence existe surtout dans les grandes villes : Carthage, Sousse, Bulla Regia, etc., sans qu'elle y soit proportionnelle au nombre des autres estampilles. On ne peut, à mon sens, et pour le moment, n'en tirer qu'une conclusion, c'est que les grands ateliers avaient des dépôts dans les villes importantes ou que leurs produits étaient les plus recherchés.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
C CLO SVC
CLO SVC
CCORVRS - CCOR VRS - CCORVS
Caius Cornelius Ursus - (150 - 160) - Italique
Bibliographie :
Essai de classification des marques de potiers sur les lampes en argile dans la Narbonnaise, Bailly Robert, 1962
Son atelier a été placé par F. Cardaillac à Constantine
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Malgré le petit nombre de lampes pour lesquelles la signature a pu être étudiée, il existe de nombreux groupes différents, mais un graphisme similaire pour l'ensemble; seul l'espacement des lettres varie. La répartition géographique est délicate à interpréter puisque les signatures des lampes trouvées en Italie n'ont pu être étudiées. Le lien supposé avec KELCEI est évoqué par Pavolini (Pavolini 1977, 48) ce qui suggère deux datations pour la production de ce potier; l'une assez haute en rapport avec KELCEI, l'autre plus tardive liée à FLORENT et CIVNBIT. Mais nous avons trop peu d'éléments pour confirmer cette hypothèse.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CIVNALE - CIVNALEX - CIVNALEXI - IVNI ALEXI
Caius Lunius Alexius - (120 - 200) - Africain
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Junii - C.IVN ALEX, doit se lire C. Junius Alexius, 94 fois, très disséminée (Carthage, Bir bou Rekba, Sousse [17], Lemta, El Djem. Sidi el Hani, Ras Dimas, Bulla Regia, Le Kef, Mahdia, Sfax, Thina, ligne de Sfax- Gafsa [17], Hadjeb-el-Aïoun, Feriana, Médenine, Tebessa, Khenchela, Constantine, Cherchell, Rus), mais avec prédominance notable dans le centre de la Tunisie. Fréquente en Sardaigne, rare à Rome, cette marque manque dans le reste de l'Italie. Elle a donc les caractères d'une origine africaine que confirme la fréquence de certains sujets: Hercule ou ses emblèmes, buste de Celestis, buste de l'Afrique, antilope, lion, autruche, croissant.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes en terre cuite antiques, Musée d'Archéologie Nationale - Saint-Germain-en-Laye, Bémont Colette, 2007
Ce potier dont le nom est attesté par différentes marques en Italie, en Tunisie, dans le Midi de la France et copié au Maroc, n'est sûrement pas localisé (un ou deux ateliers?) On ne précise pas non plus les relations de ce fabricant avec les estampilles CIVNALE
et IVNALEX, considérées comme partiellement synchrones. Daté, sur des bases archéologiques assez minces, de la première moitié du IIe siècle (Bonnet et Hellmann) comme fabricant de formes à médaillon décoré, il est retardé d'un quart de siècle par C. Pavolini (130-180) d'après des exemplaires signés de Lucerne da spedizione trouvés en fouille.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CIVNALE
CIVNALEX
CIVNALEXI
IVNI ALEXI
CIVNDRAC - CIVИDRAC - IVNDRACO
Caius Junius Draco - (120 - 200) - Africain
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
C IVNDRAC se lit C. Junius Draci, 82 fois, avec la même répartition générale que la marque C.IVN ALEX (Carthage, Sidi Daoud, Souk el Abiod, Bir bou Rekba, Sousse, El Djem [20], Sfax et Thina [35], Salakta, Sidi el Hani, Mahdia, Hadjeb-el-Aïoun, Philippeville, Cherchell, Lemta, Ras Dimas, Bizerte, Constantine, Djerba). Il y a aussi ici prédominance des ·mêmes sujets africains, En outre les lampes ont une grande ressemblance de facture, et beaucoup des sujets qu'elles offrent leur sont communs. La répartition hors d'Afrique, d'après Je Corpus, fréquente à Rome, en Italie inférieure et en Sardaigne, se rapproche de celle de la marque C.IVN ALEX, On doit enfin remarquer que ces deux Junii ont le même prénom, II doit donc s'agir probablement de deux ateliers d'une même fabrique exploités ou dirigés par deux des membres ou les affranchis d'une même famille. D'autres marques portent encore ce gentilice, mais leur rareté ne permet pas de faire de rapprochements, D'autres aussi offrent les cognormine Alex et Drac ci-dessus, En somme, les deux estampilles des Junii ont été relevées 176 fois et leur abondance localisée à une région de la Tunisie me paraît plaider, plus peut-être que les faits relevés pour les autres cachets, en faveur de leur origine africaine,
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CIVNDRAC
CIVИDRAC
IVNDRACO
CLOHELI
Clodius Heliodorius - (80 - 150) - Italique ou Afrique du Nord
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Clodii, - CLO HELI, CLO HELlAN. Vingt-quatre fois (Carthage, Bulla Regia, El Djem, Haïdra, ·Cheria, Constantine, Tebessa). A été souvent rencontrée à Rome, et aussi ailleurs. HEL, C HELI, C·HEL. HELI doivent se rapporter à C· HELVIVS IANVARIVS plutôt qu'à la présente estampille,
Les lampes de Montans (Tarn), Bergès Gabrielle, 1989
Son atelier était situé en Afrique du Nord (Balil 1968b: 167) ou en Italie centrale (Bailey 1977: 92). Sa période d'activité s'étend de la fin du règne des Flaviens (69 à 96) jusqu'au début du règne des Antonins (138 à 222) (Bailey 1977: 92)
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CMAREV - CMAREUPO
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
CMAREUPO. Douze fois en Afrique, très dispersée (Carthage, Sousse, El Djem, Ras Dimas, Timgad, Cherchell, Constantine). N'a pas été trouvée à Rome, mais en Bretagne, sur le Danube, en Sardaigne, en Sicile, aux environs de Naples, à Ostie. On peut admettre qu'elle est provinciale et peut-être africaine.
COMMUNIS - COMNIS
Bibliographie :
Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre-cuite, Grégoire Ayala, 1990
Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 23, 1990. pp. 153-212
COMMUNIS (CIL, XV, 6382). Un seul exemplaire (cat. n° 93) de cette signature, très fréquente en particulier en Vénétie où est situé l'atelier de ce potier (Buchi 1973, nos 135 à 169), a été repéré à Alba. La période de diffusion maximale des produits de cet atelier se concentre de l'époque vespasienne à celle de Trajan. Le contexte de l'exemplaire d'Alba, provenant de niveaux situés dans le courant du Ier siècle, ne contredit pas les datations admises. La mention Communis est attestée en différents lieux, parmi lesquels Vindonissa (Loeschcke 1919, p. 275-276), la collection du musée de Portogruaro sur des formes IX et Xa (Larese 1983, nos 60 et 64) ainsi que le musée de Vienne (Mouchot 1959, n° 1889). On peut se reporter à R. Bailly pour la répartition en Narbonnaise de cette signature (Bailly 1962, p. 14).
COPPIRES - COPPI.RES
Caius Oppius Restitutus - (80 - 160) - Italique ou Afrique du Nord
Bibliographie :
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
C.OPPI.RES, 105 exemplaires très disséminés (Carthage, Utique, Bou Korneïn, Sousse, Gurza, Sbeïtla, Teboursouk, El Djem, Henchir Meskal,
Bir bou Rekba, Henchir Tungar, Chaouach, Bulla Régia, Constantine, Kelibia, Leptis Magna, Djebel Djelloud, Médenine, Djerba, Thala, Sfax et Thina, Souk Ahras, Ksiba [ma collection], Sidi el Hani). On a trouvé d'autres marques aμ nom des Oppii, mais comme le surnom diffère des précédents, il est difficile d'en indiquer les rapports, Ils ont pu appartenir à la même famille de potiers, les affranchis ayant pris le prénom d'un de ses membres et le nom d'un autre. M OPI SAS; M OPPI ZOSI; L OPPI RES, Cette estampille devait au moins être signalée ici à causse de sa fréquence relative en Afrique.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Les lampes de Montans (Tarn), Bergès Gabrielle, 1989
Son atelier était situé soit en Campanie (Ponsich 1965: 19) soit en Afrique du Nord (Balil 1968b: 168). Il aurait fonctionné de la fin du règne des Flaviens (69 à 96) jusqu'à l'époque des Antonins (138 à 222) (Bailey 1977: 99)
Lampes en terre cuite antiques, Musée d'Archéologie Nationale - Saint-Germain-en-Laye, Bémont Colette
Potier particulièrement prolifique de la fin du Ier siècle et la première moitié du IIe, est localisé hypothétiquement tantôt en Afrique du Nord (Balil) tantôt dans la région de Rome (Bailey II) parfois partagé entre plusieurs ateliers (discussion dans Pavolini, 1980) En tout cas, la multiplicité des groupes de signatures et la diversité des aires de diffusion n'excluent pas les surmoulages et copies, dont on connait au moins un atelier en Gaule: Montans
Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre-cuite, Grégoire Ayala, 1990
Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 23, pp. 153-212
C.OPPI.RES (CIL, XV, 6593 c ou d). Imprimée en creux sur la base d'une lampe à bec court et rond (cat. n° 62), cette signature est attribuée à Caius Oppius Restitutus. Les produits de ce potier connurent une pleine diffusion jusqu'au début du ir siècle (Bonnet 1988, p. 205). L'examen de la carte de répartition des lampes portant le nom de ce potier montre une très nette diffusion dans la partie occidentale de l'Empire romain (Bailly 1962, p. 15). La fréquence de ces produits en Afrique du Nord laisserait supposer une origine tunisienne de l'officine-mère, origine réfutée par D.M. Bailey qui opte pour une situation italienne (Bailey 1980, p. 99). Le nom de ce potier est inscrit sur les différentes variétés de lampes à bec rond, mais également sur des lampes à têtes d'oiseau ou à anses transversales (Zaccaria Ruggiu 1980, nos 88-90, variante 5 et n° 95, variante 6) ce qui témoigne de la longue durée de production de cet atelier.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
CVS
(Fin du IIe - première moitié du IIIe siècle après J.-C.) Afrique du Nord
Bibliographie :
Podvin 2011: Luminaire et cultes isiaques (Monogr. Instrumentum, 38), Montagnac 2011.
EX OFICINA CVS AB AQVAS REGIAS
(Fin du IIe - première moitié du IIIe siècle après J.-C.) Afrique du Nord
Bibliographie :
Podvin 2011: Luminaire et cultes isiaques (Monogr. Instrumentum, 38), Montagnac 2011.
EROTIS
(80 / 90 - 140) - Italique plutôt qu'africain ?
Bibliographie
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
FLORENT
FORTIS
(Fin du Ier - IIe siècle après J.-C.) Italie du Nord
Bibliographie
Lampes en terre cuite antiques, Catalogue du Musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Paris Bémont, Chew 2007 2007.
Elles sont produites en Italie du Nord à la fin du Ier s. apr. J.-C., et très copiées en Gaule à partir de l'époque flavienne jusqu'à la fin du IIe s. apr. J.-C.
Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre-cuite, Grégoire Ayala, 1990
Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 23, 1990. pp. 153-212
FORTIS (CIL, XV, 6450 a). L'atelier principal de ce potier était situé à Savignano, près de Modène où, parmi les restes de four, ont été trouvés des fragments de lampes à huile, quelques moules et une tuile portant l'inscription I. Aemilius Fortis (Larese 1983, p. 123, n° 19). Fortis, qui constitue l'une des plus importantes firmes de lampes à canal, a connu une grande production en Vénétie : le musée d'Aquileia renferme 342 exemplaires de cette signature (Buchi 1973, p. 65 à 93 — Larese 1983, nos 51 à 165). Ce nom de potier est très répandu en Gaule (Lerat 1954, nos 144, 147, 157, 158 — Mouchot 1959, nos 1841 et 1852). Son activité s'échelonne de la deuxième moitié du Ier siècle ap. J.-C. à la fin du III siècle et même au-delà (Loeschcke 1919, p. 280-282). Les deux exemplaires d'Alba (cat. nos 94 et 95) proviennent de contextes datés de la fin du ir siècle ap. J.-C. Nous signalerons une lampe d'Alba portant la marque Fortis dans CIL, XII, 5682, 50, Z et dans A. Blanc, Carte Archéololgique de la Gaule romaine, XV, Ardèche, p. 54, n° 97. Cette lampe n'a pas été intégrée à cette étude dans la mesure où elle ne fait pas partie de la collection d'Alba.
FRONI - (Voir AV FRON)
GABINIA - CAVINIA - GABIN - GABMERC
(80 - 140) - Italique et succursale africaine ?
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
GABINIA (Carthage [27 fois], Sousse, Lemta, Hadjeb-el- Aïoun, Bulla Begia, Bir Oum Ali, El Djem, Médenine, Sfax et Thina, Djebel Djelloud [ma collection]). CAVINIA (Carthage, Bulla Regia). GABIN (Tipasa), GAB MERC (Carthage, Utique, Sousse, Cherchell, Oran) : en tout cinquante- trois exemplaires, Le Corpus ne cite que quelques exemplaires à Rome, Si cette marque n'a pas été trouvée ailleurs, elle pourrait être africaine. Notez que la confusion du B et du V dans Cavinia et Gabinia, si fréquente dans l'épigraphie du pays, confirmerait cette origine.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988, p.170
Les renseignements partiels fournis pour ce répertoire ne peuvent étayer aucune hypothèse tant soit peu solide touchant à la localisation de l'atelier. La carte de répartition montre une diffusion importante en Afrique du Nord. La présence au Maroc de deux groupes de signatures IA et III montre que, s'il y a une production local, signée de la marque III, on peut envisager un apport commercial pour les lampes du groupe IA, dont la signature n'existe qu'en un unique exemplaire.
La datation est également mal connue, les informations concernent la lampe n° 45 dont le décor n'est pas répertorié et dont la signature n'est pas connue. Mais c'est une limite postérieure intéressante: Antonin le Pieux et Marc-Aurèle, soit une fabrication antérieure à 140.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
Luminaire et cultes isiaques (Monogr. Instrumentum, 38), Montagnac 2011. Podvin 2011
Lampes de marques italiennes mais trouvées hors d'Italie.
Gabin(ius) Ia(nuarius) ou Gabinia ou Gabinia(nus). Italie centrale mais peut-être aussi Afrique, des Flaviens à Hadrien.
GABINIA
GABMERC
HONORATI
Bibliographie
HONORI
(Fin du IIe siècle après J.-C.) Afrique du Nord
Bibliographie
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
EX OFI HORTENSIVS
Bibliographie
Lampes de Carthage, Deneauve, 1969. - N° 871, pl. XIII
EX OFI ILVCCE
IVNIALEXI : Voir CIVNALE - CIVNALEX - CIVNALEXI
IVNDRACO - (Voir C IVN DRAC)
IVVESECV
EX OFICINA KAPITO NIS
LDOMITISES
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Domitii, — Trente-cinq fois : DOMIT (Lemta). DOMIT... (El D j em [Revue Tunis., n° 65, p. 446]). DOMIT Ν VIC· (Sousse). L-DOM (Sfax). L DOMITI (Sousse, El Djem, Thina [Bull. Archéol., 1903, p. CLXXXVII]). L DOMITIA (Lemta, Enfidaville, Sbeïtla, Gurza [CARTON. Bu>ll. Soc. Archéol. Sousse, 1909, n° 4-τ 1).· L DOMITI F (Lemta). L DOMITI Β (Sbeïtla). L DOMITI Ρ (Sousse, Lemta, El Djem). L DOMITI Ρ A V U (Sousse, Gurza). L DOMITI PON (Sousse). L DOMITI S (El Djem, Henchir Meskal). L DOMITI SES (Mahdia, El Djem). L DOMI (El Djem). L DOMIS (El Djem [Revue Tunis., n° 65, p. 444]). C DOMITIS (Thina). A part la dernière qui a un praenomen différent, ces marques peuvent se rapporter à la même personne. Il n'est pas dit, au Corpus, que quelqu'une d'entre elles ait été rencontrée hors d'Afrique, sur des lampes. Elle aurait donc pu appartenir à cette contrée. D'autre part, leur répartition donne un maximum de fréquence dans le Sahel, c'est donc là qu'aurait été situé l'atelier ou le port d'importation. On sait que la gens Domitia est célèbre par l'atelier de briques qui portent son nom. Or, Je gentilice Domitius est très répandu en Afrique et le chef de cette gens portait le nom d'Afer. Domilia Lucilla, une des héritières de ce personnage, épousa, on le sait, Marc-Aurèle, ce qui rendit les empereurs propriétaires de la briqueterie. Il est possible qu'un membre de cette famille ait installé des ateliers en Afrique
LDOMITI
LDOMITIP
LDOMITISES
LFABRIAEVEL
L. Fabri (cius) Aevel (pistus) - Italie Centrale
Bibliographie
Lampes antiques de la Bibliothèque Nationale, II. Fonds général, Hellmann 1987.
L. Fabri (cius) Aevel (pistus) est considéré par Bailey, BM II, p.94, comme originaire d'Italie Centrale.
LFEDISEC
LITOGEN
LMADIEC - LMADI - LMADIE - LMVADIEC - LMVNADIE
Lucius Munatius Adiectus - (90 - 140) - Africain
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les L. Munatii, - L.MV.ADlEC, se Iit : L. Munatius Adjectus. C'est une marque assez disséminée. Cinquante- six exemplaires (Carthage, Monastir, Teboursouk, Sousse [27], Lemta, Henchir Meskal, Béja, Zarxis, Sidi el Hani, Enflda, Bulla Regia [16], Chemton, Sbeïtla, Feriana, Bir Oum Ali, Tebessa [7], Khenchela, Khamissa, Constantine, Seriana, Cherchell, Djebel Djelloud, Haïdra, El Djem, Thala, Souk Ahras, Hadjeb-el-Aïoun). Elle a été trouvée dans plusieurs provinces de l'empire.
Les lampes de Montans (Tarn), Bergès Gabrielle, 1989
Selon Bailly, son atelier était situé en Afrique du Nord, à Constantine, (Bailly 1962: 106). Pour Bailey, il se trouvait en Italie centrale (Bailey 1977: 98). Ce potier aurait travaillé à la fin du règne des Flaviens (69 à 96) et durant le règne de Trajan (98 à 117) (Bailey 1977: 98)
Lampes en terre cuite antiques, Musée d'Archéologie Nationale - Saint-Germain-en-Laye, Bémont Colette, 2007
L. Munatius Adiectus, est un potier dont on hésite à placer l'atelier en Italie (environ de Rome) plutôt qu'en Afrique du Nord (importance de sa diffusion de part et d'autre de la Méditerranée) Y eut-il deux ateliers (Joly, 1974, p.92; Pavolini, 1980) ? Ses produits firent aussi l'objet de surmoulages en Gaule, à Montans. On situe son activité à la fin du Ier siècle et au début du IIe. La publication des lampes d'Algérie (Bussière 2000) tend à accroitre sensiblement le nombre des exemplaires découverts en Afrique
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
LMC
(50 - 100) - Italique
Bibliographie
Lampes antiques de Méditerranée. La collection Rivel, Bussière, Rivel 2012.
LMRES
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
L.M.REST. - MUNA REST. Trente exemplaires (Carthage, Sousse, Lemta, Sidi el Hani. Henchir Meskal, Thigibba, Henchir Cheffaï, Bulla Regia, Constantine, El Djem, Djebel Djelloud, Haïdra, Souk Ahras). Marque rare à Rome existe dans quelques autres provinces; vue deux fois en Sardaigne, doit être rapprochée, par son cognomen, de la marque C OPPI RES.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Cinq lampes seulement ont été répertoriées, toutes de Carthage; trois types de lampes: Deneauve VA, VD, VIIA présentent quatre décors différents
LMSA
LMSV
LMVNPHILE
Lucius Mvnatius Philemo - (100 - 140) - Italique et succursale africaine
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
L MUN PHILE, Quarante-cinq fois (Carthage, Utique, Bou Kornine, Sousse, Lernta, Hadjeb-el-Aïoun, Bulla Regia, Tébessa, Dellys, Djebel Djelloud, Djerba, Sfax, Souk Ahras, Gurza, El Djem), Les sujets des lampes qui ont la marque des Munatii sont souvent les mêmes que ceux des produits des Junii. La plupart de ces luminaires seraient. sans queue, ce qui permettrait d'attribuer à cet atelier une ancienneté relative. Philetus n'est pas l'are dans l'épigraphie africaine, ce doit être un nom d'affranchi d'origine grecque. Cette marque serait assez fréquente en Italie.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Les lampes de Montans (Tarn), Bergès Gabrielle, 1989
Son atelier était situé en Italie (en Campanie ou à Rome) (Larousse 1962: 32) Selon Bailey, l'officine de Munatius Philemo à fonctionné durant la fin du règne des Flaviens (69 à 96) et le règne d'Hadrien (117 à 138) (Bailey 1968b: 172)
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
LMVNSVC
(100 - 120) - Italique et succursale africaine
Bibliographie
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
LHOSCRI
LVCCI - LVCCEI
(175 - 225) - Lucceius - Africain
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Luccei et les Maurici,- LVCC (Bulla Regia), LVCCI (Bir, bou Rekba). EX OFFl LVCCEI et LVCCEI (Carthage, Bulla Regia, Thigibba, Thelepte, Tébessa, Cherchell, Sfax, Dougga, El Djem, Haïdra) , LVCCEIORUM (Bulla Regia, Tébessa). LVCCEI FELIX (Thigibba, Henchir Chefîaï). LVCCEI MAVRICI et LVC MAVRICI (Carthage, El Djem, Tebessa), MAVRICI (Carthage, Sousse, Sfax, Bulla Regia, Le Kef, Thala, Tipasa, El Djem, Khanguet). C'est d'après les auteurs du t. VIII du Corpus, que les Luccei ont été rapprochés des Mavrici, La marque portant le premier nom a été signalée en Sicile et en Sardaigne, les Luc. Maur à Pisaurum, les Maurici à Rome, en Sardaigne, à Sagonte et Ilicium. Lucceius Felix n'est pas connu hors de l'Afrique, Peut-être s'agit-il d'une maison italienne ou même romaine ayant eu des ateliers en Afrique. Un lot de huit lampes à deux becs, dont sept avec la marque Maurici, trouvé au Khanguet, mérite une mention spéciale.
Lampes en terre cuite antiques, Musée d'Archéologie Nationale - Saint-Germain-en-Laye, Bémont Colette et Chew Hélène, 2007
Il est responsable de marques inscrites très répandues en Afrique proconsulaire et ses produits furent aussi exportés dans le nord du bassin méditerranéen. Il parait avoir travaillé entre la fin du IIe et le milieu du IIIe siècle. Peut-être y a-t-il lieu d'établir une relation entre ces signatures et le nom de grands propriétaires fonciers de cette province (Atlante I, p.187) Certaines marques associent ce gentilice à différents noms ou cognomina, Fortunatus, Felix, Mauricius. Les relations entre ces signataires ne sont toutefois pas clairement déterminées.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
MAVRI CI - MVRICI
(175 - 225) - Africain
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Luccei et les Maurici,- LVCC (Bulla Regia), LVCCI (Bir, bou Rekba). EX OFFl LVCCEI et LVCCEI (Carthage, Bulla Regia, Thigibba, Thelepte, Tébessa, Cherchell, Sfax, Dougga, El Djem, Haïdra) , LVCCEIORUM (Bulla Regia, Tébessa). LVCCEI FELIX (Thigibba, Henchir Chefîaï). LVCCEI MAVRICI et LVC MAVRICI (Carthage, El Djem, Tebessa), MAVRICI (Carthage, Sousse, Sfax, Bulla Regia, Le Kef, Thala, Tipasa, El Djem, Khanguet). C'est d'après les auteurs du t. VIII du Corpus, que les Luccei ont été rapprochés des Mavrici, La marque portant le premier nom a été signalée en Sicile et en Sardaigne, les Luc. Maur à Pisaurum, les Maurici à Rome, en Sardaigne, à Sagonte et Ilicium. Lucceius Felix n'est pas connu hors de l'Afrique, Peut-être s'agit-il d'une maison italienne ou même romaine ayant eu des ateliers en Afrique. Un lot de huit lampes à deux becs, dont sept avec la marque Maurici, trouvé au Khanguet, mérite une mention spéciale.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
NERI
MIƧE
M NOV IVSTI - NOV IVS - M NOV IVSI - M NOV IV - M N IVST - M NOV IVST
Marcus Novius Iustus (120 - 180) - Africain
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
M.NOV.IVSTI. Cent treize fois (Carthage, Sousse, Lemta, Thysdras, Sidi el Hani, Hadjeb-el-Aïoun, Teboursouk, Bulla Regia, Tebessa, Constantine, Guelma, Philippeville, Cherchell, Henchir Meskal, El Djem, Thala, Sidi el Hani, Djebel Djelloud, Sfax), Cette marque, si fréquente en Afrique et rare à Rome, a été trouvée en Sardaigne, en Sicile, en Campanie,
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
LVMIERE de Chrzavovski P 66 Cat 61 MNOVIVST => MARCUS NOVIUS IUSTUS atelier situé prés d’El-Jem actif de 120 à 180
NOV IVS
M NOV IVSI
M NOV IVST
M NOV IVSTI
M NOV GERM
(120 - 180) - Africain
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
M.NOV.GERM. Douze exemplaires (Sousse, El Djem, Lemta, Henchir Meskal, Constantine, Ras Dimas, Sbeïtla, Djebel Djelloud) seulement ont été publiés, mais je l'ai vu un grand nombre de fois dans les collections privées.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
MT MARI
Fin Ier - début IIe s. ap. J.-C.
MVEREVP ?
MVN TREPT
(70 - 140) - Lucius Munatius Threptus - Italique
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
MUN.TREPT. Trente et un exemplaires (Carthage, Utique, Sousse, Lemta, Bulla Regia, Tebessa, Cherchell, Saint- Leu, El Djem). Marque fréquente à Rome, rencontrée en Sardaigne et ailleurs.
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Les lampes de Montans (Tarn), Bergès Gabrielle, 1989
L'atelier de ce potier était situé en Italie centrale, dans les environs de Rome (Bailey 1977: 98). Sa période d'activité se place durant la fin du règne des Flaviens (69 à 96) et le début du règne des Antonins (138 à 222)
OPPI
(80 - 160) - Italique
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
Les Oppii - OPPI et ex OFICINA OPPIORUM, cette dernière en graffite. On remarque, comme pour les Luccei et les Pulleni, la forme du génitif pluriel relatif à un ou plusieurs membres de la famille ou à ses affranchis, ou à une association des uns et des autres, Les lampes qui portent le nom seul sont peu nombreuses, et disséminées (Carthage, Constantine, Tipasa, Hammam Rira, Cherchell, Sétif, Gurza).
Lampes céramiques signées, Jacqueline Bonnet, 1988
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
PASTOR
PECV
PHELVI - ?
EX O PRI (MVN?)
PULLUS
Bibliographie
Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre-cuite, Grégoire Ayala, 1990
Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 23, 1990. pp. 153-212
PULLUS (CIL, XV, 6644). Un seul exemplaire de cette signature a été répertorié (cat. n° 98). Ce potier, dont l'atelier est également situé dans l'Italie septentrionale (Larese 1983, p. 126, n° 34), reste parmi les plus actifs à partir du début du ir siècle (Loeschcke 1919, p. 297, n° 51). Toutefois la présence de cette signature sur des exemplaires trouvés dans des tombes à incinération, datées par le matériel monétaire de l'époque flavienne, tend à placer l'activité de ce potier dès la deuxième moitié du r siècle (H. Rolland, La nécropole d'Apt, « Informations archéologiques de la circonsciption d'Aix-en-Provence », Gallia, n° 2, 1960, p. 173). On peut tirer argument de la présence de cette signature sur des lampes de forme X - courte des musées d'Aquileia (Buchi 1973, nos 960 à 962) et de Portogruaro (Larese 1983, n° 101) pour prolonger l'activité de ce potier jusqu'à la fin du ir siècle voir le début du siècle suivant. R. Bailly mentionne la présence de ce nom, outre à Die et à Marseille, au Chastellard de Lardiers (Alpes de Haute- Provence), site réputé pour sa concentration de lampes de dimensions réduites et à destination votive (Bailly 1962, p. 38).
PVLCHRI
Bibliographie
Lampes de Carthage, Deneauve, 1969
Froehner, lampes antique de la Bibliothèque Nationale I, Hellmann. 1985
PVLLAENI - EX O PVLLAENI - EX OF PVLLAENI - PVLLANORV - PVLLANORVM - PVLLAENORV
Les Pullaeni - (160 - 200) - Afrique du Nord
Bibliographie
Les Fabriques de Lampes dans l'Ancienne Afrique, Dr L. Carton, 1916
PULLAENI, Cinquante-huit exemplaires (Carthage, Utique, Sousse, Zarxis, Leptis Magna, Bône, Oudena, Mahdia, Bulla Regia, Tébessa, Cherchell, Gouraïa, Djebel Djelloud, El Djem, Sidi Daoud, Bir bou Rekba, Sidi Youcef, Dougga, Khanguet). PVLLENI IANVARI (Carthage), PVLLENI POSSESSOR (Carthage). Le nom de Possessor, qui se trouve sur une lampe de Rome, a été trouvé à Carthage sur une terre cuite représentant un joueur d'orgue hydraulique, PULLENORVM (Carthage, Bulla Regia). La marque Pulleni est aussi sur une statuette de Carthage et paraît avoir existé sous la forme OF·PVLENI, avec une ligature de V··et L, qui a été rencontrée en Narbonnaise. On voit que la répartition en Afrique est très générale, On en a trouvé beaucoup aussi en Sardaigne et quelques-unes en SIcile, à Ostie, Rome, Dalmatie, dans la Transpadane et en Gaule Narbonnaise.
L'examen des tables des différents tomes du Corpus montre qu'il n'y avait pas de Pulleni établis hors d'Afrique, D'autre part, ce nom est très fréquent dans l'épigraphie africaine, Une inscription, que j'ai découverte dans le théâtre de Thugga, porte le nom d'un personnage qui devait, comme le pense M, Poinssot, appartenir à la même famille que les Pulleni dont j'ai trouvé le nom gravé sur la porte d'un domaine. Il avait été patron du pagus et de la civitas de la ville. Il exerça aussi des fonctions civiles et religieuses à Carthage. La même famille devait posséder un autre domaine non loin du premier, en un point où j'ai trouvé une inscription relative à l'érection d'un temple à Cérès, ou si elle n'y avait pas de propriétés, le personnage dont il est question dans ce texte devait apparemment habiter dans le voisinage. A Uchi, il y avait d'autres membres de la même famille et M, Poinssot a montré quels liens de parenté paraissent les réunir, Un autre domaine, situé au Kef, appartenait à un L.Pullaienus Felix, dont le nom a été trouvé encore dans des villes de la région: Thignica, Aradi, Ucubi et Le Kef même. M, Poinssot, qui a fait tous ces rapprochements, remarque à ce propos que nulle région d'Afrique ne présente un ensemble d'inscriptions concernant les Pulleni comme celle d'Uchi Maius. On peut donc se demander si l'atelier d'où sont sorties les lampes qui portent ce nom ne s'y trouve pas, L'exploration minutieuse de la surface du sol ne m'a donné aucun indice à ce sujet. D'autre part, il serait étonnant, si cet atelier avait existé ici, qu'on ne trouve pas dans tout le pays un grand nombre de lampes portant le cachet. Il n'en est rien. Les fouilles, peu étendues du reste, que j'ai faites dans la nécropole d'Uchi ne m'en ont fourni pas plus que celles que M, Poinssot et moi avons faites dans les cimetières de Thugga.
Lampes en terre cuite antiques, Musée d'Archéologie Nationale - Saint-Germain-en-Laye, Bémont Colette, 2007
Les Pullaeni eurent un atelier très prolifique en Afrique du Nord. D'après Salomonson (1972, p.103,104) si l'on admet une relation entre cet établissement et une grande famille de l'aristocratie foncière locale, il serait possible de localisé l'officine sur les terres de ces propriétaires, près de Dougga. L'opinion la plus commune place l'activité de l'atelier à la fin du IIe et dans le cours du IIIe siècle. L'exemplaire du MAN appartient à un lot provenant de Djerdjis en Tunisie
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
EX OFI QSEM
Bibliographie
Lampes de Carthage, Deneauve, 1969. - N° 870, pl. XV
SABBATI
Voir aussi SABBATI dans le répertoire des marques singulières
Bibliographie
Lampes de Carthage, Deneauve, 1969.
SERGPRIM
Bibliographie
Lucerne fittili delle civiche racolta archeologiche, Sapelli, 1979
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
STROBILUS
Bibliographie
Alba-la-Romaine (Ardèche) : les lampes en terre-cuite, Grégoire Ayala, 1990
Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 23, 1990. pp. 153-212
STROBILUS (CIL, XV, 6696). Si l'on tient compte des exemplaires des musées de Portogruaro (Larese 1985, nos 46 et 54) et de celui d'Aquileia (Buchi 1973, 28 exemplaires) cette signature de potier, dont l'atelier principal se trouvait à Magreta, également près de Modène (Loeschcke 1919, p. 290) figure sur les variantes a et b de la forme IX. Ce potier semble moins répandu en Gaule que le précédent (Lerat 1954, n° 156 — Bailly 1962, p. 42 et 43). L'exemplaire d'Alba (cat. n° 82) appartient à la forme la plus précoce du groupe des Jïrmalampen. Le contexte du n° 96 propose la fin du r siècle.
VICTORIS
Ier quart du IVe s. ap. J.-C. - Afrique du Nord
Bibliographie
Lampes de Carthage, Deneauve, 1969.
Lampes antiques d'Algérie, Bussière, 2000
VRSIO
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