BUSSIERE TYPE D II - DENEAUVE TYPE VII et VIII - Formes standard

C'est la forme standard du type Loeschcke VIII. Le point d'ancrage du bec (Bus. 4) sur le bandeau de la lampe est marqué par une ligne horizontale incisée, flanquée de deux points. Les divers rendus de ce dessin sont autant de variantes allant de 4a à 4i (voir Bussière 2000, fig. 44). Le profil de bandeau VI b se rencontre plus souvent que VII b. Les décors de disque sont très variés : religion, mythologie, vie quotidienne, cirque, théâtre, monde animal, végétal. Notons que les scènes de gladiature si prisées sur les lampes Loeschcke I et IV deviennent très rares. La tendance générale est à la simplification du décor ; les compositions complexes mettant en scène plusieurs personnages sont peu nombreuses. La lampe du type D II 1 est devenue un objet de consommation courante, produit en masse par de grandes officines italiques et leurs succursales africaines. Quand elles seront concurrencées par des officines locales d'importance secondaire, celles-ci se contenteront de reproduire en les surmoulant les modèles existants. Les lampes du type ont toutes une anse fabriquée dans le moule. Celle-ci est forée et ornée de deux sillons. Les anses pleines sont la marque d'exemplaires tardifs. La base plate est le plus souvent délimitée par une ou deux incisions circulaires périphériques. Dans quelques cas tardifs elle présente un ou plusieurs bourrelets circulaires concentriques. 40% environ des bases ont une marque d'atelier le plus souvent figurant dans le moule. Les marques incisées sur le patrix ou directement sur la lampe deviennent plus fréquentes vers la fin du IIe siècle.

Datation : la production du type s'est poursuivie pendant une longue période allant de Néron au début du IIIe s. avec un floruit pendant la première moitié du IIe siècle.

BUSSIERE TYPE D VII - Lampes de gros modules et à bec de formes variées

IIe siècle après J.-C.