Lampes-romaines-volutes-simples-Malhac

La principale différence avec les deux types précédents, Loeschcke I et IV, concerne le traitement des volutes.

Les boutons ou enroulements supérieurs des volutes, côté bandeau, ont disparu, remplacés la plupart du temps par deux points incisés. Cet enroulement s'intègre à la moulure qui entoure le médaillon et seuls les boutons ou boucles inférieures des volutes subsistent, d'où l'appellation de "volutes simples" ou "semi-volutes".

La seconde différence consiste en une simplification de la moulure qui sépare le médaillon du bandeau. Sauf dans quelques rares exemplaires précoces où il est plat, le bandeau est toujours incliné vers l'extérieur. Sa moulure se réduit le plus souvent à une ou deux incisions circulaires.

Les décors restent très variés. On remarque l'apparition de longues séries de décors semblables. Cette constatation, comme la fréquence de décors flous, révèle une augmentation de la fabrication et le recours à la technique du surmoulage. Les lampes ont la plupart du temps une base plate cernée d'un sillon. Près des trois-quarts des exemplaires portent une signature en tria nomina estampée en creux, exceptionnellement incisée. On relève quelques planta pedis et nomina individualisés, et de rares cas de lettres ou initiales seules.

Datation : selon Bailey la production du type élaboré en Italie à la fin du règne de Claude, se serait maintenue jusqu'aux premières années du IIe s. Plusieurs auteurs prolongent même sensiblement cette durée de production.

Broneer à Corinthe (1930, 80-2) et Ivanyi en Pannonie (1935, 12), l'envisagent jusqu'au deuxième quart du IIe s. Bussière estime qu'en Afrique il faut l'admettre jusqu'au milieu du IIe s.