LAMPES A HUILE VOTIVES
Chastelard de Lardiers
Des fouilles archéologiques ont permis d'exhumer un grand sanctuaire gallo-romain dont les vestiges essentiellement des lampes votives sont conservés au musée archéologique d'Apt. Ce lieu, surnommé le Lourdes des Gaulois, ne semble pas avoir été christianisé
Une fois l'habitat descendu dans la vallée, les constructions de l'oppidum furent détruites et remplacées par un complexe cultuel. Les murailles sont conservées et délimitent une enceinte à laquelle mène une voie sacrée.
Un grand pèlerinage se mit en place, à partir des premières années de l'ère chrétienne. Les différents dons attestent de l'importance du complexe, qui connaît son apogée au IIe siècle : plus de 11 000 lampes entières ont été retrouvées dans des fosses (chiffre qui atteint peut-être 50 000 en comptant les lampes brisées), 10 000 anneaux de bronze, dont certains brisés, 5 000 plaques de bronze percées votives. Au IIe siècle, les Sogiontiques sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). La fréquentation du complexe diminue au IIIe siècle, avant de s'éteindre à la fin du IVe.
TYPE CHASTELARD DE LARDIERS
IIIe s. av - IIIe s. ap. J.-C.
Lampes à huile de fabrication locale
LAMPES A HUILE IMPORTEES
Texte extrait de :
Mesnil Claude 2010 : Chastelard de Lardiers.
Beurdeley Gladys 1965 : Mon stage a l'école de fouilles du Chastelard de Lardier, Archéologia N° 6 de Mai, Juin 1965.
Rolland Heri 1962 : Chastelard de Lardiers. Circonscription d'Aix-en-Provence, Gallia.Tome 20, 1962.
Guerin-Richard 1914 : Note de M. de Guerin-Richard sur le Chatelard de Lardiers. Bulletin de la societe archeologiue de provence, 1914, tome III, numéro 21.
Copyright 2012 / 2024 - Malhac