Les lampes des types Bussière D III 1 et D III 2 ont un diamètre généralement supérieur à la moyenne relevée sur le type Loeschcke VIII (Mesures faites sur une centaine d'exemplaires, (voir Bussière 2000, 99, note 75).

Leur réservoir est peu profond ce qui confère aux lampes une silhouette aplatie d'où leur appellation

de "lampes galette".

TYPE BUSSIERE D III 1 Variante sans tenons

Deuxième moitié du Ier, à fin du IIe s. ap. J.-C.

TYPE BUSSIERE D III 2 Variante avec tenons

Deuxième moitié du Ier, à fin du IIe s. ap. J.-C.

Lampes galette avec deux tenons ou pastilles carrées placées symétriquement sur le bandeau. Ces dernières ont davantage attiré l'attention des lychnophiles : voir les types VII C de Deneauve, et P groupe III de Bailey, les premières n'ont pas été distinguées dans la masse des lampes de type Loeschcke VIII. Les becs sont de formes Bus. 4a, 4h et 4i. Les bandeaux sont de profils VI b, VII b et du profil Loeschcke IX propre aux Firmalampen dont les tenons notés sur les lampes galette sont aussi une réminiscence. Les décors sont variés et plus élaborés que sur les lampes du type standard D II, ils peuvent grouper plusieurs personnages et ont souvent trait à la mythologie. La base est ornée d'une incision circulaire de pourtour ou de deux incisions délimitant une bande de 0,4 à 0,6 mm de largeur. La production du type est italique et africaine.

TYPE BUSSIERE D III 3 Variante avec tenons et canal

Deuxième moitié du Ier, à fin du IIe s. ap. J.-C.

TYPE BUSSIERE D III 3 Variante avec tenons et canal - Cas particuliers

Deuxième moitié du Ier, à fin du IIe s. ap. J.-C.

Texte extrait de :

Lampes antiques de Méditerranée. La collection Rivel. Jean Bussière et Jean-Claude Rivel. Archeopress, Oxford.