Ce type est caractérisé :

1) par la présence de deux oreilles ou ailettes placées symétriquement de chaque côté du bassin

2) par une petite gouttière ou canal en V reliant le disque au bec

3) par la façon dont le bandeau est interrompu en biais à sa jonction avec le bec.

Nous voyons dans ce dessin une survivance des semi-volutes du type Loeschcke V. Elles sont ici complètement atrophiées à l'exception de leur ventre encore visible sur les flancs du bassin vus de profil. Les subdivisions V D, V E, V F, V G, de Deneauve (1969, pl. LXIV) montrent très bien la dégénérescence de ces semi-volutes.

La datation du type retenue par Bailey et Leibundgut s'étend de la fin du règne de Claude à Trajan. Un lot de lampes livré par une épave aux Baléares, datée de circa 40 à 50 ap. J.-C. nous apprend que le potier C.CLODIVS produisait simultanément des lampes à bec à volutes dégénérées et des lampes à bec rond et gouttière, indifféremment munies d’ailerons latéraux.

BUSSIERE TYPE C II, DENEAUVE TYPE VG - A volutes dégénérées et à ailerons latéraux (à "oreilles")

A "OREILLES" ET SANS GOUTTIERE"

BUSSIERE TYPE C V 2 - A volutes dégénérées et à médaillon en "larme" ovale et ouvert, (type Fabbricotti Ia, Walters 68)

IIe - IIIe s. ap. J.-C.

BUSSIERE TYPE C V 3 - A volutes dégénérées et à médaillon rond et fermé (type Fabbricotti IIB)

2e moitié du IIe s. ap. J.-C.

Texte extrait de :

Lampes antiques de Méditerranée. La collection Rivel. Jean Bussière et Jean-Claude Rivel. Archeopress, Oxford.